Paul Valéry parlait de deux visions possibles du monde : la vision qui morcelle, la vision qui unit. Mon œil n’a pu choisir. Vouloir comprendre l’Inde, n’est-ce pas vouloir appréhender la démesure d’un pays qui dans vingt ans sera le plus peuplé du monde ? Ne pas chercher à comprendre, encore moins à juger même si nous pensons nos valeurs comme universelles. Probablement pouvons-nous simplement accepter une juxtaposition d’images, un kaléidoscope de sentiments exacerbés mais refusant de nous livrer une compréhension cohérente conforme à notre culture. Un livre de photographies sur l’Inde ne peut donc être que partiel et partial, celui-ci le revendique.