Regard sur une société du labeur, on y travaille dur. Fascination pour cette pure énergie comme nulle part ailleurs qui nous requinque, nous, venant de contrées où le risque est banni, où la motivation souvent fait défaut. Société à forte précarité il faut se battre pour vivre, la mort fait partie de la vie, la rue indienne nous rappelle cette réalité inéluctable. Relever ce défi existentiel et aller vers plus d'essentiel. En posant le pied en terre indienne le visiteur en prend plein la gueule et comprend, sauf à se claquemurer ou ne pas quitter son autocar Pullman, qu’il n’en ressortira pas indemne.
Copyright Jean-Paul DROZ